samedi 20 décembre 2014

AUX ANGES FRANCIS DANNEMARK ****

AUX ANGES

Francis DANNEMARK



Laffont
Parution : 3 Avril 2014
Format : 1 x 184 mm
Nombre de pages : 224
Prix : 14,00 €
ISBN : 2-221-14139-3


Quatrième de couverture


Deux hommes, qui ont perdu le fil de leur vie, voyagent ensemble. Sur leur route, des rencontres insolites vont changer leur destin. Un roman lumineux sur la puissance des sentiments ou l'on retrouve la sensibilité et la poésie de Francis Dannemark.

Amis d'adolescence, Pierre et Florian se retrouvent, après trente ans d'absence, à l'occasion d'un long voyage en voiture. L'un et l'autre ont un peu perdu le fil de leur vie. Avec émotion et humour, ils évoquent leurs fêlures, leurs doutes face à l'avenir. Mais ce voyage, dicté par les rendez-vous professionnels de Pierre, ne se déroule pas comme prévu.
Sur le bord d'une route, ils croisent Emiliana di Castelcampo. Dans son château en ruine, telle une fée facétieuse, la vieille comtesse italienne va bientôt bouleverser l'existence des deux hommes. Car la vie trouve son sens et sa magie dans les rencontres que l'on y fait et dans notre capacité à rêver et à accueillir l'imprévu.

Cette comédie d'un optimisme contagieux, qui redonne le goût de vivre et d'aimer, est aussi un roman d'apprentissage et de sagesse, illuminé par d'inoubliables histoires d'amour.



L'auteur





Francis Dannemark est né en 1955 et vit à Bruxelles. Il est actuellement éditeur auprès des Éditions Le Castor Astral (Bordeaux/Paris) et conseiller littéraire indépendant.

Depuis 1977, il a publié une trentaine de livres. Plus de la moitié sont des romans, le plus souvent publiés chez Robert Laffont, dont 'Histoire d'Alice, qui ne pensait jamais à rien (et de tous ses maris, plus un)' (2013), La Véritable Vie amoureuse de mes amies en ce moment précis (2012) et Du train ou vont les choses à la fin d'un long hiver(2011).

Il a obtenu les prix Alexandre-Vialatte (La Longue Promenade avec un cheval mort, 2005), Émile-Bernheim (Le Grand Jardin, 2007), Maurice-Carême (La Longue Course, 2000) et Charles-Plisnier, ainsi que le premier prix franco-belge des Lycéens, ex-æquo avec Daniel Pennac (Choses qu'on dit la nuit entre deux villes, 2006).



Mon avis

Une petite lecture commune avec Julie Désir et le groupe des "Lecteurs belges compulsifs".

Que de fraîcheur, un petit bonheur lu d'une traite et j'en suis sortie "Aux Anges".

Un roman qui vous remplit d'optimisme.  En le lisant j'ai eu envie de le nommer Conte des temps modernes mais attention même si cela semble léger en apparence il en ressort tant de choses à méditer.

Pierre et Florian se retrouvent après trente ans.  Ils étaient amis de jeunesse.  Ils s'étaient perdus de vue.  Pierre lui propose de l'accompagner dans un voyage professionnel.  Et cela commence fort, un petit accident et les voilà obligés de prendre la voiture de Florian qui n'est pas de première jeunesse.

Chemin faisant ils rencontrent la Comtesse Emiliana di Castelcampo, 77 ans (un personnage haut en couleurs absolument charmant).  Il faut dire qu'elle s'est retrouvée avec son véhicule dans le fossé en évitant un écureuil... Elle leur propose vu l'heure tardive de passer la nuit chez elle au château.

Oui oui un château, mais pas n'importe lequel, en partie rénové, il est transformé en arche de Noé.

Cette rencontre sera providentielle car elle les amènera à avoir une autre vision de vie.  Les deux amis se raconteront leur vie, leurs réussites, leurs amours mais aussi les regrets, ils feront le bilan et partiront à la recherche du bonheur.

Une plume que j'ai adoré, remplie de tendresse, de joie et de bonne humeur.  En lisant ce récit j'étais transportée dans cette histoire truffée d'humour, de candeur mais aussi de réalisme.  Un récit drôle, très visuel, un peu l'impression de regarder une gentille comédie.  Une belle parenthèse qui permet de lâcher prise, de tout oublier l'espace d'un roman,


Ma note : 8.5/10


Et voici l'avis de "copinautes" :  les petites lectures de Scarlett
Les jolies phrases

Tu connais la phrase de Mohamed Ali ? "Celui qui voit le monde à cinquante ans comme il le voyait à vingt ans a perdu trente ans de sa vie."

En étant soi-même le plus possible, le mieux possible, sans peur, sans se mentir sur ce qu'on veut vraiment.  Puis en laissant venir ce qui vient.

La vie, c'est le mouvement, si j'en crois l'ostéopathe qui remet de l'ordre dans ma nuque, elle ne connaît pas le statu quo, quand le mouvement s'arrête, c'est qu'on est mort.

Les gens qu'on rencontre pour la première fois, parfois on les connaît déjà.

...que le sel de la vie, ce sont les rencontres.  Les vraies rencontres, totalement inattendues qui vous bouleversent l'âme et le coeur et le corps.  Et qui changent votre vie.  Du jour au lendemain, le monde n'est plus pareil.  La lumière du jour n'est plus la même.  Les nuits ne sont plus les mêmes nuits.

Dieu a inventé le vent pour qu'il fasse tomber les feuilles mortes, sinon les arbres auraient l'air de quoi quand revient le printemps ?

Les moments difficiles, si on les vit à deux ont infiniment plus de valeur que des moments tranquilles que l'on vivrait tout seul.

Personne ne sait jamais d'avance ce qu'est exactement l'amour, personne n'est même sûr qu'il existe.  Mais quand il entre dans notre vie, que l'on ait vingt ans ou quatre-vingt, on le reconnaît tout de suite.

L'amour, ça vient sans prévenir, ça ne vous demande pas votre avis, c'est un cadeau de la vie.

Le fait d'avoir été malheureux n'autorise personne à devenir injuste ou méchant.  Sinon plus rien de bien ne pourrait jamais arriver.  L'amour disparaîtrait, et nous tous avec lui.

Il y a juste que chaque vie est un chemin qui ne ressemble à aucun autre.  Il a sa forme propre, complexe pour les uns, un peu plus simple pour les autres - mais jamais, jamais ce n'est une ligne droite, il y a toujours des boucles, et des diagonales, des zigzags parfois incroyables.

Mais les animaux en général sont plus sages que nous, vous l'avez remarqué ?  Ils vont vers ce qu'est le meilleur pour eux.

Le refus du changement c'est la mort.

Je crois qu'il y a trois pièges dans la vie, nos préjugés, nos idées toutes faites, qui nous empêchent de voir vraiment et de penser correctement, nos biens, qui si souvent nous emprisonnent, et surtout nos peurs, qui nous empêchent d'entendre ce que dit notre petite voix.


Dans le cadre de mon challenge : Comment vider sa PAL avec les copains et les copines.

Voici l'avis de Cécile :  cliquez ici



2 commentaires:

Anonyme a dit…

Merciiiii :)
Nous sommes en effet du même avis, un beau roman à conseiller très chaleureusement !

Cécile a dit…

Merci Nath !
Un très beau roman pour un très bon moment, une fois encore :)